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Consulter pour son enfant
En tant que parent, vous êtes le premier à pouvoir remarquer un trouble nécessitant une consultation pour votre enfant. Quelque chose vous inquiète, est différent, il n’a plus la même attitude cela peut être l’occasion de faire le point.
Certains signes chez votre enfant doivent vous mettre en alerte et vous amener à consulter un psychologue pour enfant :
Par exemple vous notez chez votre enfant :
- Lorsqu’il est mal dans sa peau et qu’il n’a pas confiance en lui.
- Qu’il a développé des phobies, des peurs intenses ou trop de rituels qui deviennent obsessionnels.
- Qu’il présente des troubles du sommeil, ou des troubles de l’appétit.
- Qu’il fait une régression dans ses apprentissages (énurésie, encoprésie trouble du langage…).
- Qu’il s’isole, se replie sur lui-même ou qu’il a du mal à nouer des relations avec les autres.
- Qu’il change de comportement brutalement, de façon durable et qu’il se montre agressif (verbalement et/ou physiquement), ou au contraire bien trop calme.
- Que ses résultats scolaires sont en baisse très nette et qu’il désinvestit l’école.
- Présente les signes d’un retard intellectuel, ou au contraire que vous décelez des signes de précocité.
Par ailleurs, certains événements marquants doivent vous tenir en alerte.
Par exemple : les deuils, les séparations, un divorce, l’accueil d’un nouveau membre dans la famille peuvent être vécus difficilement par l’enfant et il n’est pas toujours facile pour lui de l’exprimer.
Évidemment, en tant que parent on ne parvient pas toujours à détecter que son enfant à quelque chose qui le tracasse. Pas besoin de culpabiliser, c’est normal et cela arrive souvent. C’est en cela que le regard extérieur des personnes qui entourent votre enfant comme, par exemple, la maîtresse, la directrice d’école, peuvent vous apportez l’éclairage dont vous avez besoin pour prendre la décision de consulter un psychologue pour enfant.
Dès que vous avez conscience de la souffrance de votre enfant, que vous vous posez beaucoup de questions, que vous demandez conseil aux uns et aux autres… C’est que c’est le moment de consulter un psychologue.
Comment se passe un premier rendez avec un psychologue ?
Lorsqu’il est en bas âge, lors du premier rendez-vous, l’enfant ne sera pas séparé de vous et c’est important de le lui dire. Pour lui, le psychologue est un étranger et il ne sait pas que des diplômes donnent un savoir et un savoir faire qui peuvent l’aider. Aussi, il sera important de le laisser naturel. Ce n’est pas un lieu pour être poli ou adapté. Des jouets seront mis à sa disposition et il pourra s’en saisir s’il le souhaite.
Dans un premier temps, vous vous présenterez et expliquerez ce qui vous amène à consulter un psychologue pour votre enfant. Le psychologue cherchera à comprendre et à connaître l’enfant depuis sa naissance mais aussi à comprendre les parents et leurs parcours de vie jusqu’à sa venue. C’est ce que l’on appelle l’anamnèse. Il est souhaitable que les deux parents soient présents dans la mesure du possible.
Il sera souvent ensuite proposé l’observation de l’enfant lors de deux ou trois rendez-vous supplémentaires surtout si l’on confirme dès le premier rendez-vous, une souffrance psychique avérée. Plusieurs pour que l’enfant prenne confiance tranquillement et qu’il se mette à l’aise, mais aussi afin d’affiner des hypothèses de diagnostic que le thérapeute peut avoir. Ces séances se dérouleront sans les parents, mais avec leur accord. Enfin, une rencontre de bilan suite à ce qu’avaient exposé les parents et observé le psychologue sera proposée afin d’établir un diagnostic clinique et si cela nécessite une prise en charge thérapeutique, sous quelle forme (hebdomadaire, ponctuelle ou au long cours) et si le thérapeute consulté peut la réaliser. Selon certains troubles un accompagnement parental suffit, parfois il est nécessaire que ce soit un tiers (psychologue, orthophoniste, psychomotricien) qui s’en charge. Tout cela est clairement abordé lors de l’entretien de bilan.
Si l’un des parents est réticent à la prise en charge, il n’y aura pas d’engagement thérapeutique. L’enfant se trouvant alors dans un conflit de loyauté, il n’est pas favorable de s’imposer à lui. Si un engagement thérapeutique est décidé d’un commun accord, il sera important de le tenir quel que soit les aléas afin que l’enfant ne soit pas suspendu au pouvoir des adultes alors qu’il aura, de son côté, investit sa thérapie. C’est aussi à cela que sert cet entretien de bilan, à permettre d’anticiper ou d’organiser une prise en charge adaptée à l’enfant mais aussi « tenable » et réalisable pour la famille.
Dans le cas de thérapie d’enfants, les parents sont reçus de façon régulière pour faire le point ou, à la demande s’ils pensent avoir une information ou une question importantes. Un rendez-vous leur est alors proposé en dehors des séances de leur enfant.
Dans le cas de bilans intellectuels et/ou de personnalité, il est nécessaire de rajouter le temps de passation des tests aux consultations d’observation.
À partir d’une dizaine d’années, il est parfois souhaitable de recevoir l’enfant ou le jeune adolescent seul avant de recevoir ses parents, mais cela se décide d’un commun accord lors du premier contact téléphonique.